Les routes du XIXe siècle


La première moitié du XIXème siècle a été une grande époque pour la voirie : l’entretien des routes impériales, puis royales, est maintenant bien organisé, avec des cantons et des cantonniers permanents dont les tâches sont précises et le travail surveillé.
Il y a longtemps eu des controverses sur l’adoption du procédé de Mac Adam, qui a fait ses preuves en Angleterre : il comporte des chaussées moins épaisses, en supprimant l’encaissement et le gros blocage de Trésaguet, mais elles sont établies au-dessous du sol naturel, avec des matériaux d’empierrement concassés, bien calibrés et propres, pour rendre leur couche à peu près imperméable.
La technique est encore améliorée avec le développement progressif de l’emploi des rouleaux compresseurs. Parmi les autres progrès on installe des poteaux de signalisation aux carrefours et, à partir de 1844, on procède périodiquement au recensement général de la circulation pour bien connaître les besoins.
Mais surtout, sous la monarchie de Juillet, le réseau aujourd’hui national a été terminé, en améliorant les nombreuses sections de routes royales rectilignes, qui avaient de trop fortes pentes, adoucies en adoptant des tracés plus longs et plus sinueux. On a percé aussi le premier grand tunnel routier, au Lioran, dans le Cantal.
Puis on n’a plus guère touché aux routes, par suite de l’extension continue du réseau de voies ferrées.