Congrès mondial de la route

publié le 15 mars 2009 (modifié le 22 juin 2009)
 

Dans la semaine du 17 au 21 septembre 2007, s’est tenue à Paris la 23e édition du Congrès mondial de l’Association Mondiale de la Route (AIPCR). C’est une manifestation qui a lieu tous les quatre ans, et le dernier passage des congressistes dans la capitale, date de 1908.

Quelles politiques routières mener pour favoriser un progrès économique et social qui ne mette pas en péril l’équilibre naturel de la planète ?

Durant toute une semaine de travaux, environ 3 000 professionnels du monde entier ont abordé cette question sous le thème du développement durable.
Le thème retenu pour le congrès a été « Le choix du développement durable », fil rouge organisé autour de 4 sujets majeurs : gouvernance et gestion des travaux routiers, mobilité durable, sécurité routière et exploitation, qualité des infrastructures routières.

La séance des ministres
Chaque édition des congrès mondiaux de la route s’ouvre traditionnellement par une séance plénière dite « des ministres » qui est l’occasion pour les ministres chargés des routes des pays membres, de faire partager à l’ensemble des congressistes leurs visions sur un grand thème d’actualité. À Paris, elle sera consacrée aux perspectives nouvelles de la tarification routière fondée sur le principe utilisateur-payeur.

Les travaux du congrès ont été rythmés par quatre types de séances de travail :

  • 4 séances d’orientation stratégique, consacrées à une réflexion prospective sur les enjeux pour le domaine routier en référence aux quatre thèmes du congrès (gouvernance et gestion des réseaux routiers, mobilité durable, sécurité routière et exploitation, qualité des infrastructures routières) ;
  • 18 séances techniques, constituées à partir des travaux des comités techniques, des rapports nationaux préparés par les pays membres et des contributions individuelles ;
  • 20 séances spéciales, traitant de sujets spécifiques ou transversaux et associant d’autres organisations internationales ;
  • des séances d’affiches, lors desquelles seront présentées les contributions individuelles retenues.
 

Un programme de visites techniques construit autour de 4 thèmes :

  • Mobilité durable ;
  • sécurité et exploitation ;
  • qualité des infrastructures ;
  • recherche et innovations.
    Les congressistes ont été accompagnés, en groupes restreints, lors de visites de 17 sites phares permettant de montrer les réalisations françaises les plus récentes et d’expliciter les techniques employées, les enjeux de construction, que ce soit en termes d’urbanisme, d’aménagement, de sécurité, d’innovation...
    Quelques exemples :
  • le tramway de Paris mis en service fin 2006 ;
  • le tunnel de l’A86, situé à l’ouest de Paris, cet ouvrage est une innovation technologique avec deux chaussées superposées ;
  • le plus haut pont levant d’Europe, le pont de Rouen ;
  • MOV’EO, pôle de compétitivité axé sur la sécurité et la
    protection de l’environnement dans le domaine de l’automobile à vocation mondiale, il regroupe différents organismes publics et privés.

Il faut souligner l’excellente initiative prise par le Comité français avec son président Yves Robichon de réserver une journée ouverte (pour la première fois depuis 1908) aux « nonspécialistes » (200 étudiants et lycéens, 70 enseignants, étudiants normaliens et personnels de l’orientation ainsi que 10 journalistes).

 

Cette journée ayant pour thème « Les métiers de la route : faire leur place aux jeunes », a permis de mieux faire connaître la diversité des activités et d’attirer les jeunes futurs techniciens et ingénieurs vers les métiers de l’encadrement, en présentant également les opportunités de carrière dans le domaine routier tant en entreprise que dans les collectivités territoriales et le ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables.
ASCO-TP a participé à la préparation de cette journée qui s’est déroulée le 18 septembre. À cette occasion, l’association a réalisé, en anglais, une nouvelle carte postale de présentation du site Planète-TP.

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