Construction d’un phare

publié le 16 octobre 2007 (modifié le 3 juillet 2008)
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Extrait de la carte n° 7066 du Shom

La Chaussée de Sein constitue une barrière de rochers qui s’avancent en mer au large de l’île-de-Sein et qui, au début du 19ème siècle, n’étaient signalés par aucun balisage. Lorsque le 24 septembre 1859, la frégate impériale Sané coula sur la Chaussée, la Commission des Phares et Balises décida de construire un phare en pleine mer au bout de la Chaussée. Des 3 roches pressenties, Ar Men , "la pierre", rocher de 15 m sur 7 à marée basse, mais totalement recouvert à marée haute fut retenu le 13 novembre 1865.

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Construction du phare d’Ar-Men

L’ingénieur Paul Joly décida de "Percer sur toute la surface de la roche des trous au fleuret espacés de un mètre, sur l’emplacement de l’édifice et quelques autres en dehors de cette limite, tant pour la fixation d’organeaux d’accostage, que pour frapper des haubans d’échafaudages à venir".

Des goujons de fer galvanisés, de 6 cm d’équarrissage pour un mètre de long, scellés dans des trous de 30 cm de profondeur, fixeront la maçonnerie au rocher, faisant bloc avec les différentes parties des fissures. Cette maçonnerie, constituée de moellons de granit brut et de ciment de Médina-Parker gâché à l’eau de mer, sera, en outre, encastrée dans une rigole circulaire creusée dans le rocher.

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