210 m au-dessus de la rue, mais aussi 70 m en-dessous. Pendant les travaux, un métro en est devenu "viaduc" et traverse maintenant le sous-sol de la Tour dans une coque de béton et de vide pour protéger la Tour du bruit et des vibrations.

De la Tour de Pise à la Tour Montparnasse

Pour avoir une vision globale, il est aussi nécessaire d’associer les hommes aux techniques. Leur formation et leur qualification, la pénibilité et la durée du travail et même la sécurité sont des notions essentielles qui ont aussi beaucoup évolué dans le temps.
L’évolution de la société au cours du dernier demi-siècle a eu des conséquences très importantes dans ce domaine.

Il faut d’abord se poser la question de base : pourquoi faut-il passer du temps et dépenser de l’argent pour quelque chose qui ne se voit pas et dont presque personne n’a conscience ?
Même aujourd’hui, parmi vous, qui sait qu’il y a sous le trottoir de la tour Montparnasse à Paris, un tiers de sa hauteur jusqu’à la pointe de ses fondations (respectivement 70 mètres et 210 mètres) et qu’une ligne de métro traverse ses parkings dans un tunnel insonorisé, lui même fondé, tel un viaduc, sur des pieux qui traversent deux anciens étages de carrières ?
Les soucis des anciens maîtres d’œuvre n’étaient pas très différents de ceux des promoteurs actuels : pour entreprendre des fondations, toujours trop chères car invisibles, il fallait et il faut y être absolument obligé.