Grues à tour

publié le 8 octobre 2007

 

Il existe de nombreux modèles de grues fixes pour s'adapter à chaque type de chantier
Il existe de nombreux modèles de grues fixes pour s’adapter à chaque type de chantier
(Photo D.R)
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(Photo Potain)

 

Une grue permet de lever de lourdes charges au moyen de sa flèche, à laquelle peuvent être fixés divers outils : câbles et palans, crochets, grappins… On distingue les grues à tour (fixes, roulantes ou hissables) et les grues mobiles, installées sur des véhicules tout-terrain.

Une grue à tour se compose principalement :

  • d’un pied de scellement (grues fixes) ou d’un châssis de roulement (grues roulantes),
  • d’un mât ou tour (structure métallique de section carrée) supportant la flèche,
  • d’une flèche pouvant se déplacer à l’horizontale (flèche distributrice) ou à la verticale (flèche élévatrice),
  • d’un contrepoids assurant l’équilibre de la charge,
  • de mécanismes (câble de levage, chariot, crochet…) permettant de déplacer de la charge.

Ces déplacements peuvent être de quatre types :

  • le levage, qui s’effectue verticalement grâce à un treuil,
  • la distribution, lorsque le chariot se déplace le long de la flèche,
  • l’orientation, ou rotation de la flèche autour de l’axe central,
  • la translation le long d’un châssis de roulement (lui-même en général installé sur voie ferrée).

Le choix d’une grue pour un chantier s’effectue notamment en fonction du couple de charge : il s’agit de la charge que pourra supporter la grue en fonction de la position du chariot de levage le long de la flèche.

Certains modèles de grues s’assemblent par éléments, tandis que d’autres sont dépliables et automontables. De nombreuses innovations ont été réalisées ces dernières années dans ce domaine. En effet, le montage doit être rapide et aisé, afin de pouvoir être mis en œuvre par une seule personne, et le transport facilité grâce à la compacité du matériel.

À noter : en cas de grand vent, la grue est « mise en girouette », c’est-à-dire à l’arrêt, et le mécanisme de rotation débrayé afin de ne présenter qu’une surface minimale au vent.