L’acier moderne

publié le 9 octobre 2007 (modifié le 29 octobre 2007)

 

Evacuation d'une ébauche de profilé, à la sortie de la machine de coulée continue de Paine (Allemagne)
Evacuation d’une ébauche de profilé, à la sortie de la machine de coulée continue de Paine (Allemagne)
(Photothèque VAI - Autriche)

Cette période de l’histoire du fer est marquée par la découverte de nouveaux procédés qui permettent d’obtenir de grandes quantités de fer et d’acier à l’état liquide.

Elle va donner naissance à la sidérurgie moderne, et l’on voit successivement l’apparition des fours Bessemer (1856) puis Siemens-Martin (1865) et Thomas (1877), ensuite, au début des années 1950, le remplacement de l’air par de l’oxygène pur dans les convertisseurs que nous connaissons aujourd’hui.

Thomas, chimiste de formation, découvrit la méthode permettant d’éliminer le phosphore par neutralisation de l’oxyde de phosphore grâce à la chaux (ceci ayant pour conséquence le remplacement du revêtement acide du four, utilisé par Bessemer et Siemens, par un revêtement basique).

Cette seconde moitié du XIXe siècle est ainsi caractérisée par le début de la production de grandes quantités de ce qui est maintenant le métal le plus important dans le monde : l’acier doux, et dès 1900 la production "d’acier de convertisseur" surpasse celle du fer obtenu par puddlage.