La Renaissance

publié le 14 novembre 2007 (modifié le 28 février 2008)
Coupe des galeries et du puits d'extraction d'une carrière de calcaire
Coupe des galeries et du puits d’extraction d’une carrière de calcaire
(droits réservés)

La démultiplication par les grandes roues permettait de remonter à la surface des blocs de plus d’une tonne.

De la Renaissance au XIXème siècle

Pas de changements fondamentaux pendant cette période. Les auteurs latins sont redécouverts. On traduit et annote toujours Vitruve.

Beaux ouvrages de franchissement de rivière. Les fondations sont toujours en pieux de bois, battus dans le lit de la rivière dans des batardeaux de palplanches en bois, au moyen de sonnettes manœuvrées par une main-d’œuvre nombreuse.

Mais de nouveaux problèmes souterrains apparaissent. A force de creuser le sous sol pour en extraire la pierre, le gypse ou la glaise, les carrières, souvent sur plusieurs étages, se sont étendues comme le développement des villes et les constructions ont été faites sur des cavités oubliées, effondrées ou non.

Cloche de fontis sous la gare du Nord à Paris
Cloche de fontis sous la gare du Nord à Paris
(droits réservés)

Sur la photo ci-dessus : on y voit une cloche de fontis remontant sous la gare du Nord à Paris. Elle a 15 m de hauteur et la profondeur du lac souterrain est de 6 m. Elle a été remplie en 1975 par plusieurs milliers mètres cube de coulis d’injection. Cette cloche avait été provoquée par la dissolution d’une poche de gypse. Elle se situe à 15 m sous les voies de départ du Paris-Bruxelles.

A Paris, par exemple, les premiers gros accidents connus se sont passés sous le règne de Louis XIV. Ils furent à l’origine de la création de l’Inspection des carrières en 1777. Toutefois, ce n’est qu’à partir de Napoléon que toutes les exploitations anarchiques cessèrent.

Un atlas remarquable fut établi qui est toujours utilisé aujourd’hui et qui sert à prendre des précautions spéciales pour les fondations dans les zones à risques.

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