Le phare des Roches-Douvres

Le plateau des Roches-Douvres est situé à 40 kilomètres au large des côtes bretonnes, entre Bréhat et les îles anglo-normandes. Composé de nombreux îlots et écueils à fleur d’eau, il fut décidé, en 1865, d’y établir un phare métallique, contrairement à la pierre généralement utilisée dans ce genre d’édifice.
L’ossature est constituée de 16 montants sur lesquels, telle une carapace, sont boulonnées des plaques de tôle. D’un diamètre de 11 mètres à la base et de 4 mètres au sommet, avec ses 58 mètres de hauteur, c’était, à l’époque, la plus haute tour métallique du monde.
Le phare fût d’abord monté à Paris dans l’enceinte de l’exposition universelle de 1867 et le feu était allumé chaque nuit. Transporté aux Roches-Douvres, il fut mis en fonctionnement le 6 août 1869 et resta en service jusqu’en 1944, détruit à l’explosif par les Allemands.
Ainsi, la rouille n’en aura pas eu raison, contrairement aux prévisions de certains. Cependant, les conditions de vie y étaient jugées "épouvantables" : humidité, vibrations, éloignement des côtes et son entretien nécessitait d’incessantes et périlleuses séances de peinture, au point qu’il était très difficile de trouver des gardiens acceptant d’y monter.
En savoir plus
- Le_nouveau_phare (format pdf - 64.5 ko - 04/01/2008)
- Le_métal_pour_construire_les_phares (format pdf - 44 ko - 04/01/2008)