Les XIXe et XXe siècles
Au cours du XIXe, avec la possibilité de commander des compresseurs par des machines à vapeur, de multiples procédés de fondation au moyen de l’air comprimé sont apparus.

Du XIXe au milieu du XXe siècle Les grands changements : l’air comprimé
Cependant, avec l’augmentation des charges de service et en milieu très difficile, quand le bon sol est très profond, sous de mauvais terrains de surface perméables et noyés, comme c’est souvent le cas pour les fondations de pont où il faut descendre quelquefois très profondément à travers des alluvions plus ou moins lâches, il apparut au cours du XIXe, avec la possibilité de commander des compresseurs par des machines à vapeur, de multiples procédés de fondation au moyen de l’air comprimé.
C’est en 1851, en Angleterre, pour le pont de Rochester que fut employé pour la première fois l’air comprimé pour réaliser des fondations. Bien d’autres réalisations suivirent. Citons les exemples :
- Pont de Kehl fondé grâce à des caissons. 1859-1867.
- Pont suspendu de Brooklyn. 1870. Les fondations des deux piles descendent à 18 mètres de profondeur. Elles furent réalisées grâce à des caissons dont les plafonds et les cotés étaient en "yellow pine". Leur étanchéité était assurée par une feuille en fer blanc entre deux feuilles de papier goudronné.
- Plus proche de nous, à Paris, la traversée de Seine de la ligne n° 4 du métro au Chatelet en 1906 fut réalisée au moyen de caissons préfabriqués, remorqués et mis en place par havage.
Pour en savoir plus
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- Conditions de travail dans les caissons (format pdf - 71.5 ko - 14/11/2007)
- Ligne n°4 du métro parisien (format pdf - 153.8 ko - 14/11/2007)