Marquage

Le marquage des routes doit assurer une bonne signalisation au conducteur, et être visible dans toutes les conditions de circulation. Les techniques ont d’ailleurs évolué avec l’apparition de films réfléchissants visibles de nuit ou sous la pluie, et même… des bandes de marquage sonore.
Les bandes de marquage au sol subissent un grand nombre de contraintes. Elles doivent être résistantes à la pression du trafic, à l’attaque de la pollution ou de la lumière, aux températures extrêmes… La technique la plus traditionnelle utilise la peinture. On emploie des camions applicateurs intégrant le guidage vidéo, équipés de chariots d’application à translation hydraulique rapide. Ces engins appliquent la peinture en bande jusqu’à une vitesse de 25 km/h.
Pour des chantiers urbains, on utilise des traceuses poussées (sorte de chariot de traçage poussé par un ouvrier) ou à conducteur porté (engin auto-tracté).
Le marquage par enduits à froid s’emploie pour les travaux spéciaux de signalisation, les flèches de rabattement, les bandes d’arrêt au stop. Ces enduits s’obtiennent à partir d’un mélange de résine et de durcisseur.
L’enduit à chaud projeté offre une grande durée de vie au marquage. Il est mis en œuvre par un camion applicateur équipé d’un système de chauffe et d’un automate de projection pneumatique ou hydraulique. Cette technique est employée sur les chantiers autoroutiers, notamment pour sa rapidité d’exécution et ainsi la possibilité de rétablir rapidement la circulation.
Dernière technique employée, les bandes préfabriquées sont très résistantes, très performantes mais coûteuses. Parmi de multiples variantes (signalisation temporaire de couleur jaune, très réfléchissante, marquage sonore…), l’une, notamment, atteint une durabilité supérieure en intégrant de minuscules billes de micro-cristalline de céramique.