Micropieux
Encore appelés selon les entreprises :
pieux-aiguilles, pieux I.M. (I : Injection, M : Métal) ou pieux-racines.

Il s’agit de pieux de petit diamètre et de capacité portante faible à moyenne. Ils sont armés, et travaillent uniquement au frottement latéral. Leur mise en œuvre s’apparente à celle des tirants d’ancrage. Schématiquement, le processus d’exécution est le suivant : forage tubé, mise en place d’une armature (câble ou tube d’acier), remplissage et injection au ciment de la cavité sur toute la longueur.
Ces pieux exceptionnellement élancés, travaillent en compression, mais peuvent également, si besoin est, travailler en traction comme des tirants d’ancrage. Ils sont particulièrement adaptés aux reprises en sous-œuvre (fondations superficielles ou profondes de portance insuffisantes), car aisément solidarisables avec l’assise à reprendre et au travers de laquelle ils peuvent être forés.
Le diamètre des micropieux se situe entre 5 et 25 cm. Selon leur longueur (30m et plus), leur section, l’armature mise en place, la pression d’injection (5 à 10 bars), et la nature du terrain ambiant, leur charge de rupture se situe entre 10 et 100 tonnes. Leur capacité peut même atteindre 2.000 kN. Dans les sols mous, les micropieux doivent être vérifiés au flambement.
- Forage dans tous terrains ou matériaux (rocher, maçonneries), tubés ou non, eau claire ou boue selon les besoins ;
- Inclinaison quelconque ;
- Effort de traction ou compression généralement compris entre 50 et 300 kN, mobilisé par tube métallique, poutrelle, rail, barre multiple. On utilise souvent des aciers de récupération à coût de fourniture réduit (tiges de forage pétrolier déclassées par exemple) ;
- Armature protégée par coulis, mortier, microbéton, mis en place par gravité ou par injection.

A gauche : sous-sol d’immeuble à Paris - A droite : machine Klemm dans une cave
Pour en savoir plus
Télécharger :
- Gare d’Orsay à Paris (format pdf - 38.1 ko - 18/11/2007)
- Principe des micropieux (format pdf - 19.5 ko - 18/11/2007)