Nacelles élévatrices

La nacelle élévatrice est née aux États-Unis au début des années 70 en réaction aux nombreux accidents survenus lors de travaux en hauteur. Ainsi est né le concept d’une machine mobile consacrée à la seule élévation de la personne (à l’exclusion de toute autre charge).
Une nacelle élévatrice est donc une plate-forme de travail carénée montée sur un système de levage. Elle est totalement automotrice, commandée depuis le panier de la nacelle, et conçue exclusivement pour le transport des personnes.
Les nacelles élévatrices couvrent des hauteurs de travail de 6 à 43 m et peuvent supporter jusqu’à 200 kg de charge (deux ouvriers et leurs outils). Elles peuvent être tractables ou auto-tractées, à moteur diesel ou électrique.
Leur gamme s’est progressivement élargie :
- nacelles à ciseaux,
- nacelles à mât vertical,
- nacelles à flèches articulées et nacelles télescopiques.
Les nacelles à ciseaux sont appelées ainsi en raison de la forme du système de levage de la nacelle, qui ne peut monter que verticalement On les utilise dans des lieux où la hauteur à atteindre n’est pas trop grande, mais où une capacité de levage plus importante est requise.
Les nacelles à mât vertical sont utilisées pour atteindre des hauteurs importantes. Le panier de la nacelle est capable de rotation à 360°. Le mât peut être levé ou abaissé pour passer de la position verticale à l’horizontale (en pleine extension), tout en maintenant la plate-forme de travail stable et horizontale.
Les nacelles à flèche articulée servent à atteindre des endroits peu accessibles, en passant par dessus les obstacles du chantier. La nacelle peut avancer, reculer et être orientée dans toutes les directions grâce à son bras articulé.
Les nacelles télescopiques permettent d’atteindre des endroits inaccessibles par un déplacement horizontal ou vertical. Un bras télescopique assure le levage de la nacelle.
Enfin, on parle de nacelles araignées pour distinguer celles dont l’assise au sol se fait grâce à des stabilisateurs (les « pattes »).