Un jour un « homme » trouva un arbre tombé en travers d’un cours d’eau. Tout naturellement il grimpa dessus et atteignit ainsi la rive opposée. Ce fut sans doute le premier « pont ». Découvrez la suite.

• Pourchassant un gibier, poursuivant ou fuyant un ennemi, nos plus lointains ancêtres ont été confrontés à la traversée d’une rivière. Pendant des millénaires, le problème resta sans solution. Petit à petit, les gués furent reconnus, des pistes y aboutirent, permettant l’agrandissement des territoires de chasse et l’extension des zones de cueillette.
• Un jour un "homme" trouva un arbre tombé en travers d’un cours d’eau. Tout naturellement, il grimpa dessus et atteignit ainsi la rive opposée. Ce fut sans doute le premier "pont".
• Aux environs du Ve millénaire avant J.-C, durant la période Néolithique, les homo sapiens d’alors quittent les cavernes pour de véritables habitations, groupées en villages sur la terre ferme ou, au contraire, édifiées sur pilotis au bord des lacs. Ces cités lacustres sont reliées à la terre ferme par de frustres passerelles faites de perches assemblées les unes aux autres par des fibres végétales ou des boyaux frais de bœuf ou de mouton qui se contractent en séchant, assurant ainsi la solidité des assemblages.
• Vers la fin du IIIe millénaire, avec l’âge de bronze, l’outillage s’améliore et se diversifie. La voûte en encorbellement naît en Égypte, au temps des Pyramides. Les gués surélevés datent peut être de cette époque.
• La véritable voûte est beaucoup plus tardive. D’après Diodore de Sicile et Strabon, elle aurait été inventée au Ve siècle (av. J.-C) par Démocrite d’Abdère, mais les Étrusques en ont probablement eu l’idée avant.

En résumé :

• Les ponts de bois sont vraisemblablement apparus au Néolithique.
• Les ponts de pierre, simples dalles posées sur des pierres debout, et les voûtes en encorbellement sont contemporains de l’âge du bronze.
• La véritable voûte est utilisée en Grèce dès le IIIe siècle avant notre ère.

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