Pompes à béton

Le pompage du béton est né en France au début des années 60 pour les fabricants de béton prêt à l’emploi (BPE). Les avantages d’une telle technique sont nombreux : rapidité de mise en œuvre, accès à des endroits difficiles, qualité du matériau.
Depuis une dizaine d’années, les volumes de béton pompé sont en forte augmentation, du fait de deux grandes tendances exigeant le recours à cette technique :
- l’usage de plus en plus important du béton coulé, notamment sur les chantiers de génie civil (TGV, métros, autoroutes…) ;
- le développement des nouveaux bétons, type béton auto-nivelant (pour le coulage d’éléments horizontaux) ou auto-plaçant (pour les éléments verticaux), béton léger, etc.
Les pompes à béton se composent d’une trémie (sorte de cuve de forme carrée ou rectangulaire), d’un système de pompage et de tuyaux.
Il en existe de deux types : les pompes à rotation (dite aussi « à tube écrasé ») pour les pompages courts, et les modèles à piston pour des pompages plus importants.
Les tuyaux sont actionnés mécaniquement, le long d’un bras déployable, sur une longueur pouvant atteindre jusqu’à 60 mètres ! Ce système de tuyaux mobiles est appelé une « flèche », et son débit peut aller de 60 à 120 m3 de béton par heure.
La pompe à béton est parfois installée sur un camion toupie, à la sortie de la cuve de malaxage, ou de façon autonome sur un chantier.
Le parc français total est estimé à environ 600 machines.