Pourquoi un tunnel
L’A 86 à l’Ouest est le maillon manquant du "superpériphérique" qui entoure Paris et déleste l’ancien, situé 6 km plus loin.
Il devenait d’autant plus urgent de construire cette rocade que les 14,4 millions de déplacements quotidiens en Ile-de-France se font de banlieue à banlieue : ils sont trois fois plus importants qu’entre la banlieue et Paris. Et il est prévu une augmentation du trafic de 110% d’ici 2015 dans la "moyenne couronne".

Étudié pendant près de 30 ans, le tracé de l’A 86 à l’Ouest posait d’importants problèmes par la nature du territoire traversé. Les Hauts-de-Seine et les Yvelines sont deux régions remarquables. La proximité de bois et de forêts à préserver, du site du château de Versailles et d’autres monuments historiques en font un environnement très protégé. La solution retenue a consisté à adopter un passage souterrain sur une partie de l’itinéraire. Elle allégera de 15% la circulation dans les communes riveraines, souvent saturée aux heures de pointe, et leur permettra de réaménager l’espace urbain.
Après avoir écarté une vingtaine de tracés en surface, l’État a opté pour un tracé mixte : un premier tunnel à deux niveaux superposés, unidirectionnels, pour les véhicules légers (VL) et un second tunnel de type traditionnel, destiné à tout type de trafic (TT).
