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Le sable : une nouvelle bombe écologique ?

publié le 20 avril 2014 (modifié le 10 mai 2014)

Le sable et les granulats représentent la troisième source la plus utilisée après l’air et l’eau dans plus de 200 utilisations. Du portable à l’autoroute, le sable est partout. Il devient l’objet de toutes les convoitises. Son exploitation et sa commercialisation connaissent un véritable boom.

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Le secteur de la construction en est le plus gros consommateur. Ainsi, 200 tonnes de sable sont utilisées pour la construction d’une maison de taille moyenne, contre 30 000 pour un kilomètre d’autoroute, ou encore 12 tonnes pour une centrale nucléaire.

Mais on le retrouve également dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… Le sable s’est ainsi glissé dans tous les interstices de notre quotidien.

En France, l’extraction est réglementée.
Toute nouvelle carrière est soumise à une enquête publique et à l’autorisation préfectorale, et doit respecter le schéma départemental des carrières (SDC, imposé par une loi de 1993) qui fixe ses conditions d’implantation ainsi que des objectifs de protection et de remise en état en fin de chantier et au cours de l’exploitation, en lien avec les SDAGE (Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux).
Cependant, les impacts des extractions marines dans ou hors des eaux territoriales sont les plus mal étudiés. Ce manque d’étude sur l’impact d’une exploitation en mer a été particulièrement mis en lumière avec le "Permis Exclusif de Recherche Lorient Sud", premier grand projet de ce type en Bretagne. Suite à une vive opposition, le Préfet Maritime a donné le jeudi 2 juin 2009, un avis défavorable au projet d’extraction de sables marins au large de Gâvres, avis suivi de la décision des groupes LAFARGE et ITALCIMENTI, de retirer leur projet d’extraction.

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